vendredi 8 août 2014

Fisherman's Friend Strongmanrun 2010






Samedi 16 octobre, midi pile… ou presque, départ de Reigner direction les Vosges pour participer à la 1ère édition de la Strongmanrun, avec une petite escale à Vitam Parc pour embarquer Christophe et Nanou. Après un trajet de plus de 4h sous un ciel gris et une pluie tenace durant lequel Franck a essayé de m’initier à la musique d’Henri Dès (Cécile et Ludo étant déjà adeptes), nous arrivons à La Bresse pour encore tourner en rond quinze bonnes minutes avant de trouver le lieu de la course. Au retrait des dossards on se fait tatouer notre numéro dans le cou, comme du bétail mais un poil plus discret que certains autres en plein milieu du front. Il fait 4°C, il pleut toujours, le sol est détrempé et la partie visible du parcours nous promet une sacrée galère pour le lendemain !
Ensuite direction les chambres d’hôtes où l’on retrouve Serpil, Yan et son frère Sébastien. C’est le moment de dévoiler nos costumes… quelle belle équipe hétéroclite nous formons ! Lara Croft, 118 218, le big boss & sa secrétaire, un triathlète du TriSalève (trop original ton déguisement Franck J) et un chirurgien… la vraie Dream Team !!!



L’heure du dîner arrive, on opte pour une pizzeria repérée un peu plus tôt qui se situe juste au dessus de la piscine municipale. C’est donc dans une douce ambiance teintée de chlore que nous dégustons nos pizzas, dont la pâte ressemble étrangement à celle des flammenküches, et les fondants au chocolat finalement pas si fondants que ça. Pour la digestion une petite partie de bowling est de mise, d’autant plus que Yan a défié Franck. Parés de belles chaussures de clown qui feraient honte à Ronald, c’est la hargne au poing que nous envahissons la seule piste encore en état de marche. Franck aligne les strikes en envoyant des mines tellement fort qu’elles manquent d’exploser le mur du fond tandis que Yan préfère la jouer tout en finesse et ne toucher que la quille du bord, celle tout à droite ou tout à gauche à choix. Ludo quand à lui, dévoilera à Serpil sa technique spéciale lui permettant de faire un superbe score de septante-douze. Après une lutte acharnée c’est finalement le président qui remporte la victoire, mais il ignore que nous l’avons tous laissé gagner.

Retour à la casa pour une bonne nuit de sommeil légèrement écourtée par le cocorico d’un coq à 6h du matin…



Après un petit déjeuner copieux, nous peaufinons nos déguisements tandis que Yan s’octroie une dernière séance de Compex. Puis direction la course, où nous découvrons Christophe déguisé en…118, exactement comme Sébastien, à l’exception d’un mini short bleu pétant et d’une luxuriante moustache noire qu’il arbore avec fierté. Nous rejoignons vite les quelques 2000 autres participants dans l’enclos de départ et côtoyons tour à tour Superman, Mario & Luigi, Batman & Robin, Brice de Nice, des Vikings, des Zoulous, des princesses Barbie et même des gars avec un canoë gonflable !

http://nettoyerpcecran.wordpress.com/2010/10/22/strongman-run-la-bresse-17-octobre-2010/
13h30, le pistolet retentit, ceux qui jouent la gagne s’élancent en première ligne, puis la vague humaine s’écoule petit à petit, c’est parti pour 2 boucles de 6.5km comportant une dizaine d’obstacles par tour. Le temps est clément, il a arrêté de pleuvoir, et la sensation de froid disparait après quelques foulées. Très vite ça bouchonne, pas grave on a tout notre temps. On est rapidement confronté au dénivelé plus que costaud de 400m par tour, avec une montée assez raide sur de l’herbe aussi glissante qu’une patinoire, les jambes s’enfoncent jusqu’aux mollets dans un sol rendu mou et boueux et qui fait ventouse ; déjà certains sont à quatre pattes tandis que d’autres essayent de retrouver leurs chaussures.


Après avoir franchi brillamment des boules en granite et des troncs d’arbres, on se retrouve au pied d’un mur en bois à escalader, avec de l’autre côté un énorme matelas sur lequel on se laisse tomber. Arrive ensuite une mini piscine sous un tunnel ambiance disco, avec de l’eau jusqu’aux genoux, que l’on doit traverser sur une dizaine de mètres, ou nager dedans si l’on se sent l’âme d’un poisson comme les frères 118 218. 


A la sortie c’est les gambettes trempées et fouettées par l’air glacial que l’on doit passer sous un filet au sol et franchir une pyramide de paille avant d’escalader un filet tendu. L’obstacle d’après consiste en un tunnel étroit où l’on doit soit ramper la tête en premier à la façon GI, soit se faire glisser sur le dos les pieds en avant, et ceci sur une bonne vingtaine de mètres. On en ressort couvert de boue, pour sauter directement dans des fosses d’eau et de boue (décidément un thème récurrent), traverser un champ de pneus et sauter par-dessus des ballots blancs de plus d’un mètre de haut que je n’aurai pu franchir sans l’aide de Christophe. S’ensuit un petit tronçon de montées et descentes bien casse-pattes avant d’atteindre le dernier obstacle surnommé la chatière, un tunnel qui se rétrécit au point que l’on ne peut y sortir qu’en rampant à plat ventre et en y laissant quelques bouts de peau, avant de retraverser la ligne de départ et s’élancer sur le 2ème tour.


Au vu de la nette différence de niveau entre les autres sur la retenue en footing pépère tandis que je souffle comme un phoque, on décide de faire le second tour chacun à son rythme et c’est avec Serpil que je franchirai à nouveau tous les obstacles. Le parcours semble plus court, il n’y a pas d’attente, la foule s’étant bien étalée. Brice de Nice nous dépasse avec sa planche de surf sur le dernier km, juste avant l’arrivée grandiose sous une tente, et c’est devant une foule de spectateurs déchaînés que nous défilons sur un tapis rouge et escaladons une dernière botte de paille et un dernier ballot blanc avant de franchir la ligne d’arrivée.

Organisation minutée à la perfection, médaille souvenir au cou et hop, queue-leu-leu pour prendre notre ravito et rejoindre le reste de la troupe afin que Nanou, qui a joué au reporter-photographe pendant toute la course, puisse nous immortaliser recouverts de boue de la tête aux pieds.


On dit au revoir à Christophe et Nanou, arrêt aux chambres d’hôtes le temps d’une douche rapide avant de prendre le chemin du retour en passant par les jolis villages de Kruth (Cécile, répète après moi « Krrrrrrrrruth ») et Moosch. Avec une compilation des meilleures chansons du roi de la pop à fond les enceintes, nous nous offrons un concert royal dans la voiture. Le temps défile à grande vitesse et après une dernière halte pasta party au restoroute, c’est déjà la fin du périple…

Voilà un week-end de plus avec une super bande de potes, où l’on s’est éclaté comme des fous dans la bonne humeur et franche rigolade… c’est bon, 100% convaincue, je signe au TriSalève !!!!!!!!

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